L’impératif de transparence : CESAR-EXPERTISE exige une explication claire du Ghana devant la communauté inter nationale
CESAR-EXPERTISE souhaite mettre en lumière un sujet préoccupant qui a récemment captivé l’attention de la communauté internationale. Il s’agit de l’expulsion, sans justification ni explication claire, de plus de 200 Burkinabés par le Ghana, un acte troublant qui ne peut être toléré.
En tant qu’observateurs engagés dans les questions d’intégration économique et de respect des droits de l’homme, CESAR-EXPERTISE ne peut rester indifférent face à un comportement aussi inacceptable de la part de l’État ghanéen. Nous exigeons, de manière catégorique, que le Ghana fournisse une explication claire et complète de ce qui a motivé ces expulsions.
Notre indignation est renforcée par le fait que ces actions sont contraires aux principes fondamentaux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont le Ghana est membre. La CEDEAO promeut l’intégration régionale, la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que le renforcement du commerce entre les nations. Les expulsions sans justification du Ghana ne font que piétiner ces principes essentiels, compromettant ainsi les efforts de coopération et d’unité régionale.
En outre, CESAR-EXPERTISE souligne l’importance de la mise en œuvre de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf), un projet ambitieux qui vise à stimuler la croissance économique, à créer des emplois et à améliorer les conditions de vie de millions de personnes en Afrique. Cependant, pour que cela devienne une réalité, il est essentiel que tous les États membres respectent leurs engagements envers la libre circulation des personnes et des biens. Le Ghana, en expulsant ces Burkinabés sans justification claire, compromet non seulement son propre engagement envers la ZLECAf, mais nuit également à l’ensemble du projet de développement économique de notre continent.
En tant que membre du système commercial multilatéral de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Ghana est lié par un ensemble de règles et de principes qui régissent les échanges commerciaux entre les nations. Les expulsions sans justification suffisante vont à l’encontre de ces engagements, sapant la confiance nécessaire pour maintenir un système commercial équitable et équilibré. CESAR-EXPERTISE condamne fermement ces actes, exhortant le Ghana à respecter ses obligations envers l’OMC et à rectifier cette situation préoccupante.
Promouvoir le "Consommer local" est une initiative importante pour favoriser le développement économique durable de nos pays. Toutefois, CESAR-EXPERTISE souligne que cette approche ne doit pas être mise en œuvre au détriment de la coopération régionale et de l’intégration économique. Les actions du Ghana vont à l’encontre de cet objectif et sapent les relations commerciales entre les nations africaines. Nous devons travailler ensemble pour promouvoir le commerce intra-africain et renforcer nos économies collectives, et cela ne peut se faire qu’en garantissant la libre circulation des personnes et des biens.
CESAR-EXPERTISE exhorte le Ghana à agir avec responsabilité et transparence en fournissant une explication claire de ce qui a motivé ces expulsions. En honorant ses engagements envers la CEDEAO, le Ghana enverrait un message fort quant à son engagement envers l’intégration régionale, le commerce équitable et le respect des droits de l’homme. CESAR-EXPERTISE, aux côtés de la communauté internationale, reste attentif et demande que justice soit rendue dans cette affaire.